La peur des soins chez l’enfant

La plupart des enfants sont inquiets lorsqu’ils sont en contact avec le monde médical et hospitalier que ce soit pour une visite, un soin, un examen médical, une intervention chirurgicale. Il est donc important de savoir pourquoi il y a cette peur des soins et comment faire pour apaiser les enfants.

Comprendre la peur des soins

comprendre la peur des soins

La peur des soins chez l’enfant peut être la peur de l’inconnu, la peur d’avoir mal, la peur d’être séparés de leurs parents, ou encore la peur des séquelles… et ce d’autant plus qu’ils ont le souvenir d’expériences difficiles.

L'angoisse de séparation

A tout âge, et même à l’âge adulte, on a (souvent) besoin d’un proche dans les moments difficiles. La présence des parents ou d’une personne proche au côté de l’enfant est un élément rassurant et nécessaire pour lui permettre de faire face à la situation.

Peur de l'inconnu

L’image de l’hôpital véhiculée par les médias (informations télévisées, séries…) et les adultes peut donner aux enfants l’impression d’un lieu hostile où ce qu’on y vit est forcément dramatique, effrayant et empreint de souffrance.

Ils rencontrent des visages inconnus et se perd dans une organisation des soins. Les soins de santé sont souvent associés à des procédures médicales inconnues, des résultats incertains et parfois même à la confrontation avec notre propre mortalité.

Peur de l'atteinte à l'intégrité de son corps

La peur de l’atteinte à l’intégrité du corps peut aussi se révéler au travers de gestes «simples» des soignants : par exemple lorsqu’un objet médical entre dans le corps de l’enfant, ne serait-ce que pour l’examen des oreilles, de la bouche…

La peur d'avoir mal

La douleur sera plus importante si l’enfant ne comprend pas la raison du soin et/ou si une expérience antérieure à l’hôpital ou lors d’un soin a laissé une trace négative dans son souvenir (pensons aux vaccins, sutures ou opération chirurgicale…).

Comment faire pour anticiper la peur des soins ?

Travailler le contrôle dans le soin

    • Dire à l’enfant qu’il peut demander de choisir certaines choses (sa position, le moment, la couleur du pansement, mettre une chanson…)
    • Dire à l’enfant qu’il ne veut pas être maintenu de force que si possible être immobilisé seulement la partie du corps concernée par le soin
    • Lui dire de demander s’il peut bouger le reste du corps (encourager un mouvement du membre opposé à celui qui est concerné par le soin)
    • Lui dire qu’il peut demander de ne pas être allongé s’il le souhaite et demander d’être demie assis ou assis dès que possible (ce qui permet de contrôler la situation)i

Travailler la relaxation

  • Ressource propres à l’enfant : son imaginaire (imaginant un lieu qui le rassure ou une expérience positive), ses objets de réassurance
  • Utiliser les sens : proposer à l’enfant de souffler (registre kinesthésique) dans un ballon (registre visuel) sa peur, prendre de l’huile essentielle est la sentir, écouter de la musique
  • Libéré la peur par l’imagination : par exemple mettre toute sa peur dans la pâte modeler et la transformer en quelque chose d’autre
  • Technique de respiration : cohérence cardiaque, respiration complète, respiration abdominale, méditation…

Préciser à l’enfant que l’hôpital n’est pas une punition, qu’il n’est pas responsable de sa maladie, que le soin, l’hospitalisation ou l’intervention est nécessaire.Lui permettre de garder son doudou avec lui. Cet « objet transitionnel », qui fait partie de son monde, le rassure et l’aide à faire la transition entre un espace connu et un autre inconnu qui génère une certaine crainte. Dans les hôpitaux, les « doudous », sont acceptés dans les chambres et souvent même au bloc opératoire, considérant qu’il est plus important de donner l’occasion à l’enfant de se rassurer que de respecter les règles d’hygiène.

Préparation aux traitements

Cette préparation est importante pour expliquer à l’enfant ce qui sera fait, de sorte qu’il n’aura pas de surprise ou lui permettre de tolérer les inconvénients en lui les mentionnant et en les décrivant à l’avancer. Pour cela, il est possible utilisé des joues comme des kit de médecins, des poupées, des Playmobil. Il ne faut pas hésiter à présenter à l’enfant le matériel, à lui permettre de toucher.

Le prévenir si un soin s’annonce difficile ou douloureux et l’informer simultanément des solutions qui existent pour remédier à la situation : que ce soit contre la peur ou contre la douleur

L'hypnose pour la peur des soins

Tout d’abord, il existe un outil de communication appelé l’hypnose conversationnelle qui est une technique avancée permettant par l’utilisation de suggestions d’améliorer la prise en charge des patients dans les situations de soin habituelles notamment par une communication améliorée.

L’hypnose formelle consiste à accompagner le patient dans un endroit choisi et rassurant, un souvenir agréable de son choix. Elle respecte un protocole établi comprenant une induction hypnotique avec centrage et focalisation de l’attention, un état de transe profonde où le patient «vit» une situation agréable qu’il a choisie, et un retour en fin de séance à une conscience dite normale

Intervention sur la peur des soins chez l'enfant

Le LIONS CLUBS de Clermont-Ferrand à organisée le samedi 6 mai au stade des Cézeaux un évènement pour permettre aux enfants de découvrir le corps médicale et pour gérer la peur des soins. Plusieurs corps de métier était présent pour permettre ceci (infirmière, manipulatrice en radiologie, radiologue, psychologue, dentiste…)

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